Bienvenue dans cette nouvelle rubrique qui aura pour but de vous faire découvrir les parcs animaliers que nous avons visités. Certains ont une telle notoriété qu’il n’est plus forcément nécessaire de les présenter mais d’autres, plus modestes, tirent pourtant leur épingle du jeu en offrant une expérience différente et parfois, plus humaine.
Pour ce premier opus, nous allons donc vous faire partager notre immersion au sein du Spaycific’Zoo dans la Sarthe (72) à quelques kilomètres du Mans. Suivez-nous dans cette découverte d’un zoo résolument différent.
Le parc Spaycific’Zoo
· Implantation
Implanté à 10 kilomètres au Sud-Ouest du Mans, le parc couvre une surface d’environ 4 hectares. Fondée à la fin des années 1980, l’objectif principal est l’immersion du visiteur auprès des animaux. Là où les zoos traditionnels mettent en place des grandes palissades ou de gigantesques clôtures, chez Spaycific’Zoo, on voit les choses différemment. Les rambardes ou petits murets suffisent dans la plupart des emplacements.
· La philosophie
Ici, nulle eau limpide de piscine dont le chlore irrite les yeux des animaux, les points d’eau sont le plus naturels possible. L’essence même du parc vise une implantation la plus locale possible. Leur site internet affiche clairement cet objectif car « vous ne trouverez ni bambous, ni autobloquants dans les allées, mais une végétation très largement locale et naturelle ».
Certains trouveront peut-être que ce n’est pas assez tape-à-l’œil pour eux.
Nous, on aime ce côté nature naturelle où la faune et la flore trouvent leur propre équilibre sans avoir à utiliser des produits chimiques sur des allées pimpantes.
Si le tour du parc est faisable en 2 ou 3 heures, pour des personnes (comme nous) ayant pris leur temps, nous y avons passé toute la journée sans problème.
De nombreux panneaux à lire sont présents tout au long de la visite. Ils permettent de connaître le nom des espèces, leur origine, leur régime alimentaire mais aussi la criticité de leur conservation.
Et des animaux en danger d’extinction ils en ont beaucoup.
· Les activités et animations
Tout au long du parcours, de nombreux ateliers, pour les enfants plus ou moins jeunes, sont disposés. Bac à sable pour du concours de saut en longueur amusera petits et grands (oui, j’ai testé ;p) mais aussi un Puissance 4 grande taille, un Mikado, une pêche à la ligne, des palmes pour marcher comme les canards. Bref, qu’importe l’âge, il est impossible de s’ennuyer.
Il est possible d’acheter un petit sac de graines à l’accueil qui peut être utilisé pour nourrir les animaux (à l’exception du vivarium et des perruches).
À cette saison, nous avons pu participer à la nourriture en immersion dans la volière australienne où les oiseaux viennent en masse se poser sur nos mains pour manger leur repas. Puis ce fût le tour de la volière africaine et de la famille Pélican, en plein milieu du passage, de nous accueillir. Durant la présentation, nous avons pu voir évoluer les autres animaux entre eux. Madame vautour, peu disposée à bouger avait pondu un œuf un peu plus tôt dans la journée. S’en est suivi le goûter des gibbons puis des lémuriens où tels des enfants, ils trient afin de manger en premier les fruits et légumes qu’ils préfèrent. La narration du soigneur sur les affrontements des mâles lémuriens pour la parade nuptiale ne manquera pas de vous faire sourire.
Les animaux
· Les oiseaux
Des oiseaux, il y en a beaucoup et de toutes tailles. Les couleurs variées sont toutes plus brillantes les unes que les autres. Le choucador à ailes vertes et ses reflets irisés est fascinant. Le faisan doré vous surprendra par ses multiples couleurs chatoyantes.
L’immersion dans la volière des chauves-souris est un moment à part. Plus grosses que celles que l’on voit d’habitude chez nous (et plus bruyantes), il est possible de les voir évoluer autrement que dans le noir absolu.
· Les wallabys et kangourous
Le parc n°26 a été celui que nous avons fait en dernier. Notre sachet de graines en poche, une fois à genoux, des wallabys sont venus nous voir afin d’obtenir un petit encas en échange de quelques caresses. Même s’il s’agit d’animaux dit « sauvages », ils ont été habitués au contact de l’homme ce qui permet cet échange normalement improbable.
· La mini ferme
Classique mais tout autant incontournable, la mini-ferme ne manque pas d’attrait. Moutons et chèvres naines viennent quémander des câlins.
· Le vivarium
Comment ne pas parler du vivarium ? Notre modératrice Morgane étant une mordue des axolotls, je n’ai pu m’empêcher de lui faire partager cette rencontre.
· Les dingos
Les dingos nous ont occupé un certain temps. Ces cousins de nos loulous ont été plutôt calme dans leur grand parc mi ombragé. Entre 2 séances de bronzage, ils se déplacent entre leur tanière et leur nourriture où quelques morceaux de viande sont encore présents. Il y avait 5 individus avec une robe fauve uniforme.
Je serais bien allé leur faire quelques grattouilles sur le bidon à ceux-là.
· Le chien des buissons
Canidé de petite taille (4-6 kg), c’est un animal assez atypique. Son compagnon étant décédé il y a peu, il était tout seul. Comme tout animal menacé d’extinction par la main de l’homme, lui trouver un congénère peu prendre un peu de temps malheureusement. Gageons qu’il puisse bientôt s’amuser de nouveau avec ses semblables.
· La reproduction
L’environnement doit bien convenir à tous les pensionnaires puisque de nombreux animaux arrivent à se reproduire. Les bébés sont ensuite transférés vers d’autres parcs dans le cadre d’une médiation globale entre parcs animaliers.
Conclusion
Si tous ces animaux sont en danger d’extinction, nous sommes tous responsables et avons, conjointement un rôle à jouer pour inverser la tendance. La déforestation est une des causes les plus importantes. D’un côté, le groupe Ferrero® qui produit le tant aimé Nutella™ tente de se refaire à coup de publicité et de marketing pour sauver son image de marque. De l’autre, l’envers du décor, présentant ce consortium œuvrant pour la filière durable comme une chimère.
Le pouvoir est entre nos mains et notre caddie. Sans pour autant balayer tous les produits, il est possible d’être plus attentif aux ingrédients. Écarter ou de limiter la consommation des mauvais élèves au profit des bons sera un travail d’évangélisation long mais payant sur le long terme.
J’espère que ce premier article vous aura donné envie de vous rendre dans ce parc lors d’un passage à proximité. Il m’a redonné envie d’aller chercher les petites structures familiales qui abritent parfois des pépites de la nature, bien loin du business des grands zoos.
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Zoo #3 - Parc animalier d'Ecouves - 1001 nordiques · 3 juillet 2020 at 17 h 55 min
[…] continuons notre exploration des parcs animaliers avec le Spaycific’Zoo et le BioParc. C’est un endroit que j’ai visité il y a tout juste 10 ans. Durant ces années, […]