Dans les précédents épisodes, je vous ai surtout raconté les côtés charmants de nos huskys, mais il est des périodes de leur vie où l’on rigole beaucoup moins…

Les putschs d’inuit

Si vous n’avez pas eu cette « chance », façon de parler, c’est tant mieux pour vous ! Mais Inuit a tenté deux fois de faire un putsch. La première fois, il avait à peine six mois et m’avait clairement montré les dents, à quelques centimètres de mon visage, grognement en prime, histoire de me prouver que je ne l’impressionnais guère… Je ne sais pas ce qui m’a pris, la proximité aidant, je lui ai pincé l’oreille avec… mes dents… Oui moi aussi, je me demande encore ce qui m’était passé par la tête. N’empêche, il s’est tenu coi jusqu’à ses 1 an environ et n’a pas recommencé à me montrer les crocs. Bon cela dit, ce n’est pas vraiment agréable de se retrouver avec une oreille de chien dans la bouche, mais le message était passé pour quelques mois.

L’arrivée chez ma mère a dû être un traumatisme pour lui. Se retrouver loin de moi la moitié de la journée, ne voir son maître que les weekends, ça n’était sans doute pas facile pour lui de comprendre cette situation. Il avait les grandes balades, la verdure, mais notre proximité physique lui manquait sûrement. Bref, un jour que je devais  lui donner un médoc, monsieur s’est sauvé. Planqué sous un meuble,  j’ai eu peur en tendant la main… Forcément, il l’a pincée, ça devait être tentant.

À l’époque, je n’avais peur de rien !

Une autre fois, à vélo, il s’est retourné et m’a grogné dessus, car il n’était pas d’accord sur le fait de devoir faire le tour des barrières quand lui passait très bien en dessous : lui, oui, mais le vélo et moi, non. Bon c’est vrai que le vendredi matin, il n’y avait pas ces disgracieux poteaux.

Mis en place pour dissuader les « hells mobylettes » de faire du racing dans les venelles, ils ne facilitaient pas non plus la navigation avec chien.

C’est ce jour-là que j’ai compris que son maître lui manquait. Peut-être que je me trompe, mais je me souviens qu’il était bougon et qu’on était un lundi matin. Son maître était rentré la veille sur Vitry.

Notre première rencontre avec le Perche Eurélien

Parfois, il arrive de bonnes choses dans la vie, mais on ne le sait pas encore. Mon cher et tendre a demandé sa mutation. Celle-ci est acceptée dans un petit village proche de Senonches. La première fois que je rencontre le Perche, je ne suis pas emballée, j’avoue. C’est loin de chez moi, Orléans la Source, encore plus loin de chez « Moman » que Paris, et moi j’adore prendre le train, m’arrêter à Austerlitz et aller voir les loups  au Jardin des Plantes avant de reprendre le métro et le bus direction Vitry. Mais on a de la chance, car on sera deux dans un grand appart’, avec deux chambres ! Cela change du studio, c’est clair. Et dans les champs, on fait pousser des vaches.  Pas de grandes plaines de Beauce toutes plates qui me désespèrent et m’angoissent. Au même moment, on me propose un CDI, on est plusieurs sur le coup, et je sais que j’ai mes chances. Mais voilà, les deux-huit, à deux heures de chéri, ça ne le fera pas. Tant pis pour le boulot, je suis chéri, mon Inuit sous le bras, enfin, façon de parler. Ce n’est déjà plus un bébé et il a atteint une belle taille.

Le Perche, même Eurélien, c’est quand même mieux que Vitry !

Je ne sais pas si je vous l’ai raconté, mais pour emmener mon chien se dégourdir les pattes lorsque nous étions à Vitry-sur-Seine, je n’avais pas le permis. Comme vous le savez, nos toutous ne sont guère acceptés dans les transports en commun lorsqu’ils dépassent un certain poids. On envierait presque les propriétaires « d’échantillon ». Pardon, je voulais dire « de chien qui tient dans le sac à main ». Cela dit, à l’époque, je n’avais pas non plus de sac à main, mais un sac à dos. Et pas question de payer le transport du chien et une muselière, de toute manière, en deux heures, à pied, on était à… Vincennes ! Donc tous les samedis ou dimanche, sauf lorsqu’il pleuvait à verse, mon chien m’embarquait pour une longue promenade de 4 heures, en laisse, et me laissait traîner un petit quart d’heure sans ledit objet qui entrave le furetage dans les hautes herbes.

Trêve de plaisanterie, je n’ai jamais regretté ces longues balades avec Inuit. Je préférais tout de même Orléans-la-Source, où je pouvais alterner grandes promenades et balades à vélo.

Je vous vois les Percherons d’Eure et Loir, vous boudez parce que j’ai dit « même Eurélien ». Bon en fait, tout dépend du côté du Perche Eurélien où l’on se trouve. Côté Senonches, le Perche commence à peine, il n’offre pas sa beauté comme ça, au premier venu, faut fouiner, se promener, visiter. Et il est très beau quand même, le Perche Eurélien.

Je suis un husky, j’aime faire des conneries

Je vois déjà mon chef de publication faire les gros yeux au vu d’un titre aussi « putaclic »  et vulgaire, mais c’est bien ce qu’on pense tous plus ou moins lorsqu’on rentre et que l’on prend conscience qu’un ouragan de quatre pattes a pris d’assaut votre home sweet home.

Inuit m’a laissé quelques souvenirs mémorables, pour que je ne l’oublie jamais et je l’en remercie. Si le jour j, en voyant les bêtises, on ne se bidonne pas du tout, cela laisse l’avantage, lorsque le temps est venu du grand voyage, de se souvenir en souriant.

Inuit aimait beaucoup un grand fauteuil bas en osier (non ce n’est pas celui du célèbre film). Il s’est fait les dents dessus un samedi où nous étions partis en course. En mère poule que je suis, (même avec mes gosses, j’avoue) ni une, ni deux, chez le véto : ouf, il l’avait rongé, mais pas mangé !

Comme tous les propriétaires qui n’ont pas d’enfants, j’ai fait l’erreur de l’accepter dans le canapé, lequel devenait lit le soir (studio oblige). Tous les matins, en catimini, dès que mon chéri avait fermé la porte, Inuit se faufilait dans le lit, collant son dos contre le mien. J’adorais sentir sa présence rassurante, une fois son maître parti… Oui, mais. Ah si, si, y a un « mais ». Inuit, je pense, voulait le lit pour lui seul : invariablement, il poussait de son dos, le mien et je finissais par me lever. Sachant que j’allais finir à terre, autant se lever, non  ?

Les bêtises de nos loulous nous restent aussi longtemps en mémoire que celles de nos enfants, pas vrai ? Dites-moi quelle plus grosse bêtise votre chien a faite ?  Et si vous en avez-plusieurs, chiens comme bêtises, pas de souci, on les prend aussi ! 

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Categories: Mode de vie

Magali Laguillaumie

Magali est aussi la fondatrice d’I Scribe Web ainsi que l’auteure de plusieurs romans.

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