Alors donc nous voilà dans le village voisin, passant la rue du pont [ainsi nommée, car elle-même au pont du chemin de fer a une extrémité, l’autre menant aux champs… je sais c’est subtile ;]) et arrivant a une intersection : à gauche on retraverse les champs et nous rentrons, à droite le chemin pris précédemment. Dans l’angle gauche la ferme des 2 gueulards (je l’appelle comme ça, car y a 2 chiens qui gueulent chaque fois qu’on passe avec Haxo… subtile j’vous dis).
Le gros a donc décidé, ce sera à droite ! Nous revoilà donc sur ce chemin où nous attend la montée boueuse déjà empruntée (et pas rendue). Et re belote, Haxo me tracte pendant que je recherche un équilibre précaire rendu incertain par la boue (et quelques vapeurs résiduelles d’alcool encore non évacuées). Tant mal que bien nous atteignons le sommet, et après quelques centaines de mètres d’environ 100 cm chacun nous revoici à l’intersection ou précédemment mon brave « sakapuces » m’entraînait à droite. Mais cette fois je fais je montre d’autorité et avec fermeté je m’engage à gauche, suivi d’un Haxo pas très convaincu par ma décision.
Bref, nous avançons tranquillement sur ce chemin plat, large et avec peu de boue.
Plus loin une courbe à gauche (ou dans une précédente histoire, Haxo m’avait envoyé en hors-piste) précédant le pont enjambant la vielle voie SNCF désaffectée.
Et c’est pil poil là que le gros bondit dans les fourrés ! J’ai juste le temps d’apercevoir un sac poubelle que mon cerveau comprend… Je vois clairement une peau et des trucs dégueux, et dans le sac je devine que ce sont des choses peu ragoutantes, mais qui pour Haxo sont un véritable trésor !
Je crie, je gueule tout en retenant et tirant en arrière mon loup, mais trop tard il chope le sac, mais le lâche alors je tire encore, et il finit par se rouler par terre avec une expression de béatitude et de bonheur. Bon, c’est cuit, monsieur se roule dans une charogne déposée là par un chasseur🤢.
Enfin on repart et après quelques mètres je sens une odeur… Pff, mais que ça pue !! Pourtant Haxo est 3 mètres devant et j’ai le vent dans le dos, mais quelle odeur !
Après un moment on parvient au « triangle » (un champ ainsi nommé, car… oui voilà il a une forme de triangle ! On est subtile j’vous dis !) À ce moment, soit à gauche on longe le bois pour rentrer, soit à droite on passe sous la voie ferrée direction le centre du village, les étangs ou le cimetière, soit en face direction… par là. C’est justement par là qu’on s’engage, me laissant la perspective d’un bon café s’éloigner !
On traverse le « triangle » et un autre choix s’offre a nous : d’un côté le bois de la mine (appelé subtilement ainsi, car il borde l’ancienne mine) soit on longe l’ancienne voie ferrée de la mine et on parviens a l’ancienne gare (devenue bibliothèque). N’étant pas à quelques minutes, ni a quelques kilomètres prêts mon vaillant ami me traîne sur le chemin de la gare, toujours a renifler, chercher, arroser et puant comme pas possible !
À la gare (pardon la bibliothèque) le voilà qui essaie de m’entraîner de l’autre côté de la route vers une autre boucle de plusieurs km… Ah non ! Je commence quand même un peu a en avoir ras le sac moi ! En plus il pue c’est une infection !
Je sais qu’il a horreur de ça, mais… mais on va rentrer par les rues ! Non, mais alors, il va voir qui qu’est le chef ! On commence par monter jusqu’à une rue à gauche, la rue du stade (parce que le stade.. Si si, subtile hein ?) Mais rien a faire il n’a jamais voulu y passer alors on continue pour arriver au grand carrefour et prendre la rue principale à gauche… Mais rien a faire il a horreur de cette rue, alors on traverse pour filer en face vers les lotissements et… les champs ! Bon… c’est pas moi le maître sur ce coup.😦 Donc toujours tranquillement et puant nous voilà a traverser un lotissement puis un champ, puis un autre champ, puis un ruisseau pour finir dans les ruelles qu’il connait.
À ce moment comme à chaque fois qu’il sait que nous allons rentrer, il stoppe, se tourne vers moi, s’assoit et attend une friandise. Bref alors qu’il empeste toujours autant nous atteignons enfin mon doux logis (après 5 h de balade quand même). Arrivé sur la terrasse et apercevant ma femme par la porte vitrée, je lui fais signe de ne pas le laisser entrer, car il empeste comme une décharge municipale au soleil. Moi je refais le tour pour entrer par devant et en voulant délasser mes pompes boueuses dehors je remarque que mes chaussures et mon futal sont couverts de boue, j’en ai jusqu’aux genoux… une boue infecte a l’odeur nauséabonde, un truc immonde, une puanteur à faire vomir un nécrophage !!
Finalement, après avoir retiré mes fringues et les avoir mises dehors pour lavage ultérieur, je vais voir mon bon gros pépère
… Bin, croyez-moi ou pas, LUI NE PUE PAS !!
Voilà, assez pour ce jour !
Retrouvez le début de cette aventure juste ici
0 Comments